Commençons en image, merci Jojo et Jérôme, mais surtout l’association Why Note qui gère le collectif de musiciens aventureux dont je suis ; la GEX, qui a produit cette vidéo pour le projet cuverie dons nous parlerons plus loin.
Donc voilà, une Histoire avec ce lieu en ce qui me concerne qui a débuté en 2007/8, une bouteille de pinot noir inconnue juste avant un concert apportée par mon Ami Mickou, et une surprise intense, et la suite de mon activité vineuse qui se précise vers le bio, et les vins naturels, une rencontre incroyable avec feu Marcel Lapierre sans savoir qui il était réellement, naïvement je me suis pointé parce-que j’avais goûté juste après ce pinot un Morgon nature de Marcel, j’y suis allé et il m’a reçu comme un prince, Immense personnage….
Je lançais en 2005 mon activité d’achat / revente de vin (BK VINS) sur Dijon et Beaune, et après ces rencontre, virage à 90° vers des vins éthiques, je parcourrai la France en recherche de vin bien sûr, mais surtout d’histoires, de rencontres, de vivant, et avec ces vins on en fait des rencontres !
2012 le domaine de Guy Bussière est en vente, il m’en parle, mais je suis en plein travaux dans notre maison, et pour 5 ans encore, de plus il n’y a pas de lieu pour vinifier, juste les vignes, et puis je n’y songeais vraiment pas trop dur la vigne, et je suis musicien, je joue beaucoup…. Le domaine sera vendu difficilement mais l’affaire fût faite.
Il faut savoir que ces terres n’ont jamais vu de chimie, le grand père de Guy plantait début du siècle, et tout au long de son activité, il a refusé fermement ces méthodes de culture ! Quelle chance, ce sera également un argument déterminent dans mon engagement vers l’agriculture, jamais je n’aurai pu me projeter sur la grande Côte encerclée par la mono-culture, et la chimie de surcroît.
2018, je passe par là, je vais quand même voir les vignes, en balade, et stupeur, c’est une friche !!!!!!!!!
Non çà ne peu pas s’arrêter ainsi, les derniers arpents de vignes de ce vignoble jadis immense (700 ha), qui disparaissait au fil du temps du fait de la mécanisation, du phylloxera, et du remembrement… résultat ne restent que ces 2ha50….
Longue réflexion et Sandra me pousse à me lancer, j’ai alors 40 ans, si çà doit se faire autant ne pas traîner, de toute façon la vigne ne tiendra pas une année de plus sans soins. L’on fera ensuite venir Marc Soyard, Romuald Valot, Gilles Ballorin afin de savoir s’il n’est pas trop tard, si la vigne est récupérable ; verdict, c’est jouable mais va falloir bosser ! Sols buttés depuis 2012 par endroit, taille à remettre en place, sans parler du palissage, (tellement de piquets à changer, des km de fils à remplacer, des friches alentours etc….) sur des écartements de vignes allant de 90 cm à 1 m, 1 m10, 1 m30 et 2 m25 !? Bref on va pas niaiser, et surtout il nous faut consolider notre gagne pain, BKVINS, c’est Sandra qui s’y colle pour 2, de manière dévouée et totale, sans quoi rien de tout cela ne serait possible ! Bravo Mme Kilian, respect profond de pouvoir tenir à bout de bras un taf que l’on faisait à 2 sans chaumer jusqu’ici, je me répète Chapeau mon Amoureuse !
Le Domaine La Côtelette est né d’une petite mort, ce nom est un clin d’oeil à Guy que j’ai entendu dire ce terme à Troyes, lors du salon des Crieurs de Vin, lorsqu’on lui demandait ou il était situé, « vous savez il y a la Côte de Nuits, et bien moi c’est la Côtelette, la petite Côte quoi ! à 20 km à l’Est ».
Le futur, l’idée qui m’anime c’est de pouvoir transmettre dans quelques années un outils de travail qui permette une installation viable, nous avons 1 ha de terre en prairie indemne de chimie à planter ! Un projet en agroforesterie en gestation, des idées plein la tête, de l’envie de l’amour, çà devrait marcher !